Concrètement, il s’agit d’une démarche faite pour, par et avec les personnes concernées, qui sont considérées comme des expertes des thématiques qui les concernent. Cette approche vise à “l’empowerment” des personnes, c’est-à dire à l’accroissement de leur pouvoir d’agir. Si elle peut être mobilisée dans de nombreuses sphères et de multiples façons, elle est particulièrement pertinente pour les jeunes en insertion professionnelle.
En effet, les jeunes NEETs (sans emploi ni formation) sont à haut risque d’exclusion économique et sociale. Leur sentiment d’efficacité personnelle (le SEP, un concept déjà évoqué plusieurs fois dans nos newsletters) est généralement bas, dans la mesure où les jeunes décrocheurs entretiennent souvent des croyances négatives sur leurs capacités et chances de réussite.
Face à ce constat alarmant, il existe des solutions ! Et l’approche participative en fait partie !
Le chercheur Ninacs (2002) a démontré que le développement de l’empowerment résulterait en une augmentation du SEP, de l’estime personnelle et des compétences. Comme souligné par la chercheuse Hélène Geurts (2015) l’empowerment des jeunes pourrait donc permettre de réduire les risques de décrochage !